Voici donc le premier article de mon blog qui est un genre de journal plus ou moins intime qui résume mes premiers jours à l'aventure. J'espère que ces propos ne choqueront personne(La famille :) mais j'ai décidé d'être franc avec moi-même. Assez de blabla, place au spectable, je tiens à préciser que tout ce texte est écrit à chaud, presque sans correction et modification. J'essayerai d'y ajouter le plus de nouvelles possibles, donc pour ceux qui veulent des nouvelles, c'est je crois le meilleur moyen de suivre mes aventures.
Bonne lecture
Je vous aime tous
François "Dub" Dubois
16-05-08
Bonjour a tous
Voici donc le premier message d’un feuilleton que j’ai décidé d’appeler « L’histoire d’un gars perdu dans l’Ouest ». Commençons par le début, mardi 13 mai 7h00, tout le monde arrive chez moi pour le grand départ, je rencontre donc Olivier et Alex, 2 gars du programme d’Alexe. Aussi est du voyage Roxanne, grande amie de Olivier. Heureusement, c’est pas des trous du culs, je m’entend à merveille avec ce beau monde et nous avons découvert des poins communs. C’est donc ma sœur qui fera l’aller-retour Montréal-Québec pour notre plus grand plaisir. En passant petite grande sœur, merci encore pour ta lettre et ton petit cadeau, je commence à réaliser ce qui se passe. Après un maigre 3 heures de route, ma sœur me fait ces derniers adieux et nous embarquons dans l’autobus qui deviendra notre meilleur ami et ennemi pour les prochaines 58 heures. La traversée jusqu’en Ontario se passe très bien, étant donné notre état d’esprit.
Mais attention, le nord de l’Ontario est aussi beau que ces Ontariennes. Les casses-croûtes auxquels nous arrêtions devenaient de plus en plus louches. Heureusement, Oli avait plusieurs dizaines de kilos de nourriture qu’il sortait de n’importe où. Comme c’est un être surhumain, au bout de 24 heures ne restait que des miettes de pain. Pour faire passer le temps, nous étions très bien équipés. En effet, je n’étais le seul à avoir penser à amener des matières euphorisantes et somnolentes devant être inhalées (Merci noonan). De plus, un mp3 remplit à craquer de bon hardcore ne pouvait que m’aider à tuer ce temps. La traversée de l’Ontario fut longue mais sans embûche.
Enfin, l’arrivée au Manitoba fût des plus bienvenues puisque nous allions enfin changer de paysages. Moi qui n’avait jamais vu les Prairies, j’allais être servi. Des plaines à perte de vue, des petits stands pour les « truckers », des plaines à perte de vue, des fermiers et leur équipement, d’autres plaines et champs et bien sûr ce qui devait arriver arriva. Nous passâmes la Saskatchewan pour arriver en Alberta, dernière province de notre voyage en autobus. Après avoir changer de chauffeur pour xième fois, une jolie madame prît les commandes de notre véhicule. Et oui, peut-être la malédiction des femmes sur la route (non s’il vous plaît frapper moi pas ^^) ou bien une malencontreuse malchance, mais l’autobus ne voulait plus avancer. Imaginez dans le milieux d’une grande plaine, d’un bord il y a des chars qui passent à 130 km/h et de l’autre côté, des lamas et rien à faire sauf se faire griller. Étant donné la grande joie qui nous habitait et notre totale impuissance face à ce problème, nous profitèrent donc d’un break non-prévu bien mérité pour se dégourdir les jambes et profiter du soleil.
Puis vint un autre autobus dont je vous épargnerai les détails mais qui était vraiment cheap et dont de drôles d’odeurs s’échappaient. Arrivant une heure en retard au terminus de Calgary, nous imaginions déjà le pire scénario, 25 heures d’attente, payer un autre billet, se faire attaquer par des croquettes volantes, etc… Finalement la compagnie comprît que nous étions des invités de haute marque et nous trouva un autobus uniquement attitré aux 10 personnes en retard que nous étions. Moi qui me croyait si loin des rocheuses en cette ville que Calgary, en seulement 20 minutes nous étions tous rivés aux fenêtres, incapables de regarder autre chose que ce paysage enchanteur et ces oh combien imposantes et calmes montagnes. C’est à ce moment qui l’appréhension a commencé à monter, car nous savions que Banff approchait. Imaginer le moton que ça fait de débarquer entre 4 montagnes hautes de 4000m et plus chaque. La ville dépassa largement mes attentes, un genre de Mont-Tremblant avec plus de jeunes, de bars et de francophones. L’immersion n’est pas à son meilleur mais je m’améliore chaque jour.
Aujourd’hui, nous nous sommes levés très tôt malgré nos heures de fatigue accumulées pour aller à la chasse à l’emploi. Ce fût pour moi une belle partie de plaisir, étant mes expériences en restauration et en épicerie. J’ai une job de plongeur, et j’attend une réponse de « Radio Shack » et de l’épicerie locale. Je devrai être patient pour les obtenir, étant donné le long congé qui s’amorce ce soir. Je vous dit donc à la prochaine pour d’autres aventures de « L’Histoire d’un gars perdu dans l’Ouest », je dois aller boire de la bière, faire le party et souper.
À tous et toutes,
Je vous adore
Spécialement toi
P.S. Après encore une heure de recul, je me rend compte à quel point je vit et je grandit, comme si chaque geste quotidien m’amenait plus loin. Fuck top.
18-05-08
Un autre message
Après 3 jours à Banff, je commence à réaliser ce qu’est d’être « perdu dans l’ouest ». La vie commune n’est pas toujours facile mais me permet d’en apprendre plus sur moi et mes compatriotes. Hier est apparu un ange nommé de 2 noms bibliques, Jean et Simon. Il chevauchait un monstre de fer de plusieurs centaines de kilos, vous avez bien devinés, j’ai été le chercher à la gare d’autobus. Je suis très content qu’il soit arrivé et nous avons bien arrosés son arrivée. Je crois que je vais prendre une job de plongeur pour commencer. À 10$/h sans « staff accomodation », le loyer fournit bref, c’est le genre de job où il y a un roulement énorme. J’espère faire mes preuves et obtenir un meilleur salaire. Les appartements 2 chambres très sobres sont entre 1500 et 1600 dollars par mois donc j’oublie ça tout de suite. J’ai hâte de partir pour le nord de l’Alberta, parce que ici ça coûte cher et dépenser de l’argent est beaucoup trop tentant. J’écrit pour me couper du monde, et ça fait énormément de bien. En inventant ces lignes, c’est la première vague de tristesse qui embarque, un ptit motton. Je vous aime tous et vous apprécie encore plus maintenant que je suis loin.
@ +
19-05-08
On a encore bien fêter hier soir, on a rencontré encore pleins de québécois. C’est la dernière fois que je fête pour un ptit bout, les finances commencent à être limite, mais en masse pour tenir avant le prochain chèque. Je fais court pour ajoud'hui je me couche tôt.
Dub
Bonne lecture
Je vous aime tous
François "Dub" Dubois
16-05-08
Bonjour a tous
Voici donc le premier message d’un feuilleton que j’ai décidé d’appeler « L’histoire d’un gars perdu dans l’Ouest ». Commençons par le début, mardi 13 mai 7h00, tout le monde arrive chez moi pour le grand départ, je rencontre donc Olivier et Alex, 2 gars du programme d’Alexe. Aussi est du voyage Roxanne, grande amie de Olivier. Heureusement, c’est pas des trous du culs, je m’entend à merveille avec ce beau monde et nous avons découvert des poins communs. C’est donc ma sœur qui fera l’aller-retour Montréal-Québec pour notre plus grand plaisir. En passant petite grande sœur, merci encore pour ta lettre et ton petit cadeau, je commence à réaliser ce qui se passe. Après un maigre 3 heures de route, ma sœur me fait ces derniers adieux et nous embarquons dans l’autobus qui deviendra notre meilleur ami et ennemi pour les prochaines 58 heures. La traversée jusqu’en Ontario se passe très bien, étant donné notre état d’esprit.
Mais attention, le nord de l’Ontario est aussi beau que ces Ontariennes. Les casses-croûtes auxquels nous arrêtions devenaient de plus en plus louches. Heureusement, Oli avait plusieurs dizaines de kilos de nourriture qu’il sortait de n’importe où. Comme c’est un être surhumain, au bout de 24 heures ne restait que des miettes de pain. Pour faire passer le temps, nous étions très bien équipés. En effet, je n’étais le seul à avoir penser à amener des matières euphorisantes et somnolentes devant être inhalées (Merci noonan). De plus, un mp3 remplit à craquer de bon hardcore ne pouvait que m’aider à tuer ce temps. La traversée de l’Ontario fut longue mais sans embûche.
Enfin, l’arrivée au Manitoba fût des plus bienvenues puisque nous allions enfin changer de paysages. Moi qui n’avait jamais vu les Prairies, j’allais être servi. Des plaines à perte de vue, des petits stands pour les « truckers », des plaines à perte de vue, des fermiers et leur équipement, d’autres plaines et champs et bien sûr ce qui devait arriver arriva. Nous passâmes la Saskatchewan pour arriver en Alberta, dernière province de notre voyage en autobus. Après avoir changer de chauffeur pour xième fois, une jolie madame prît les commandes de notre véhicule. Et oui, peut-être la malédiction des femmes sur la route (non s’il vous plaît frapper moi pas ^^) ou bien une malencontreuse malchance, mais l’autobus ne voulait plus avancer. Imaginez dans le milieux d’une grande plaine, d’un bord il y a des chars qui passent à 130 km/h et de l’autre côté, des lamas et rien à faire sauf se faire griller. Étant donné la grande joie qui nous habitait et notre totale impuissance face à ce problème, nous profitèrent donc d’un break non-prévu bien mérité pour se dégourdir les jambes et profiter du soleil.
Puis vint un autre autobus dont je vous épargnerai les détails mais qui était vraiment cheap et dont de drôles d’odeurs s’échappaient. Arrivant une heure en retard au terminus de Calgary, nous imaginions déjà le pire scénario, 25 heures d’attente, payer un autre billet, se faire attaquer par des croquettes volantes, etc… Finalement la compagnie comprît que nous étions des invités de haute marque et nous trouva un autobus uniquement attitré aux 10 personnes en retard que nous étions. Moi qui me croyait si loin des rocheuses en cette ville que Calgary, en seulement 20 minutes nous étions tous rivés aux fenêtres, incapables de regarder autre chose que ce paysage enchanteur et ces oh combien imposantes et calmes montagnes. C’est à ce moment qui l’appréhension a commencé à monter, car nous savions que Banff approchait. Imaginer le moton que ça fait de débarquer entre 4 montagnes hautes de 4000m et plus chaque. La ville dépassa largement mes attentes, un genre de Mont-Tremblant avec plus de jeunes, de bars et de francophones. L’immersion n’est pas à son meilleur mais je m’améliore chaque jour.
Aujourd’hui, nous nous sommes levés très tôt malgré nos heures de fatigue accumulées pour aller à la chasse à l’emploi. Ce fût pour moi une belle partie de plaisir, étant mes expériences en restauration et en épicerie. J’ai une job de plongeur, et j’attend une réponse de « Radio Shack » et de l’épicerie locale. Je devrai être patient pour les obtenir, étant donné le long congé qui s’amorce ce soir. Je vous dit donc à la prochaine pour d’autres aventures de « L’Histoire d’un gars perdu dans l’Ouest », je dois aller boire de la bière, faire le party et souper.
À tous et toutes,
Je vous adore
Spécialement toi
P.S. Après encore une heure de recul, je me rend compte à quel point je vit et je grandit, comme si chaque geste quotidien m’amenait plus loin. Fuck top.
18-05-08
Un autre message
Après 3 jours à Banff, je commence à réaliser ce qu’est d’être « perdu dans l’ouest ». La vie commune n’est pas toujours facile mais me permet d’en apprendre plus sur moi et mes compatriotes. Hier est apparu un ange nommé de 2 noms bibliques, Jean et Simon. Il chevauchait un monstre de fer de plusieurs centaines de kilos, vous avez bien devinés, j’ai été le chercher à la gare d’autobus. Je suis très content qu’il soit arrivé et nous avons bien arrosés son arrivée. Je crois que je vais prendre une job de plongeur pour commencer. À 10$/h sans « staff accomodation », le loyer fournit bref, c’est le genre de job où il y a un roulement énorme. J’espère faire mes preuves et obtenir un meilleur salaire. Les appartements 2 chambres très sobres sont entre 1500 et 1600 dollars par mois donc j’oublie ça tout de suite. J’ai hâte de partir pour le nord de l’Alberta, parce que ici ça coûte cher et dépenser de l’argent est beaucoup trop tentant. J’écrit pour me couper du monde, et ça fait énormément de bien. En inventant ces lignes, c’est la première vague de tristesse qui embarque, un ptit motton. Je vous aime tous et vous apprécie encore plus maintenant que je suis loin.
@ +
19-05-08
On a encore bien fêter hier soir, on a rencontré encore pleins de québécois. C’est la dernière fois que je fête pour un ptit bout, les finances commencent à être limite, mais en masse pour tenir avant le prochain chèque. Je fais court pour ajoud'hui je me couche tôt.
Dub
3 commentaires:
Intéressant, je vais tenter de suivre ton blog buddy! Et bonne chance avec tes aventures!
vraiment nice ton blog dub, jsavais pas que tu pouvais avoir une idée aussi bonne que ça!LOLjk. j'attendais tes nouvelles avec impatience:)
je vois que tout a l'air de bien allé et que ta fait un bon choix! j'espere que tu survie avec ton budjet et que tes raisonnable dans ta consommation d'alcool, la modération a bien meilleur gout LOLnot.
comment c'est ou tu dors, êtes vous encore les 5 ensemble ou t'es juste avec j-s? as-tu réussi a faire fonctionner mon portable avec internet(jimagine si tu réussi a écrire ton blog)? en tk, content que tu sois en vie=)
jtaime dub
LANormaL owns you
LnL.rfrty
Wow Dub je savais pas que tu écrivais aussi bien! C'est vraiment une bonne idée d'écrire votre périple chaque jour!! Je pense toujours à vous tous et c'est certain que je vais être ta fidèle lectrice =)
Salut tout le monde pour moi
J'attend la suite...
xxxxxxJass
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